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Luxe & Retail Formation sur-mesure |Coaching 

SABINE TEMIN

🎙️Podcast : Le Pouvoir du Web3 et du Vin - Chateau Edmus🍇

Dernière mise à jour : 20 nov. 2023


Podcast Château Edmus : les allocations NFT
Cliquez ici pour lire le podcast



🍇 Qui aurait cru que le Vin et le Web3 feraient un accord parfait ? Laurent David, Président de la WineTech 🍷 et co-propriéaire de Château Edmus - Saint-Emilion Grand Cru labellisé en bio - est l'invité de notre 9è épisode.



🍂 L'automne est là, marquant ainsi le début de la saison 2 de "Luxurytail : Le pouvoir du Web3".
Dans cet épisode, découvrez comment Château Edmus a révolutionné le monde Vin et des vignerons en introduisant des NFT sur des bouteilles de Magnum et en créant que le premier club d'Allocataires avec idealWine et InterCellar.

 

Sabine Luxurytail


Bienvenue dans l'épisode numéro 9 « L'été Luxurytail le pouvoir du web 3 » aujourd'hui, nous allons parler de vin et de NFT et oui, ce n'est pas courant Laurent David est notre invité Laurent David est le président de la Wine tech et copropriétaire de château Edmus qui est un vignoble situé à Saint-Émilion. Château Edmus  cultivent principalement du Merlot et du Cabernet franc sur un terroir qui est composé de graves et de sous-sols sableux. Nous avons débuté notre entretien sur les chapeaux de roue. Puisque nous sommes en pleine période de vendanges et Laurent est entré tout de suite dans le vif du sujet en nous racontant comment se passaient les vendanges.


Laurent David CHATEAU EDMUS


Podcast Luxurytail Le Pouvoir du Web3
Voilà quand on va travailler vous voyez pendant une année à soigner cette vigne et à l'accompagner au final, elle vous donne ça. Mais c'est que de la satisfaction, j'ai pas pu m'empêcher de parler de « Satisfaction » et de mettre la musique des Rolling Stones « Satisfaction ».
C'est très satisfait. En fait, c'est un métier quand on parle de Luxe pour moi, c'est aussi lié pour moi à la pâte de l'artisan, l'artisanat d'art. Je pense que dans le métier du vin. Enfin moi je m'en suis rendu compte parce qu'au départ c'était pas vraiment mon créneau, mais les gens aiment savoir qui fait le vin, parce que je pense qu'ils ont besoin de faire confiance à la personne, est-ce que je partage ses valeurs ? Est-ce que je le vois vraiment à l'action ? Est-ce qu'il ne me raconte pas des bêtises ? Est-ce qu’il sait de quoi il parle ? Pourquoi lui il fait quelque chose de différent ? En quoi ce différent c’est mieux ? Voilà tous ces partis pris en fait, tous ces gestes qui sont des gestes techniques mais qui sont aussi des gestes sur lesquels on a réfléchi en avant, pourquoi on voulait le faire.

Par exemple nous, on n'écrase pas le raisin. C'est trop violent. Quand vous faites ça, vous écrasez notamment des pépins, et des pépins c’est parfois un petit peu amer et ça donne de l'amertume. Donc, on fait un truc qui prend vachement plus de temps, on laisse la nature faire et ça s'écrase naturellement.

Mais derrière, ce qu'on extrait est meilleur. Il y a plus de risque parce que pendant ce temps-là, ça peut s'oxyder. Donc, il faut vraiment surveiller la cuve.

Il faut dormir à côté de la cuve, elles sont juste là, derrière la porte. C'est tout ça qui fait que au final, il y a un vin qui a une philosophie, une approche différente. On aime, on n'aime pas, une histoire de goût, c'est primordial. Mais le sens et le pourquoi et le comment, je pense que dans le luxe et dans l'art, c'est très important.

Sabine Luxurytail :


Alors, c'est vrai que dans le secteur du luxe, on a souvent tendance à parler de la mode de la mode la mode et moi j'explique souvent que la mode fait partie du luxe mais dans la famille du Luxe, j'ai mes produits de luxe : l'horlogerie la joaillerie, la beauté, les parfums, les cosmétiques et j'ai le luxe d'expérience . Pour moi le luxe d'expérience.
C'est tout ce qui va être vins et spiritueux, l'hôtellerie, l'art de vivre, l'art de la table, les transports, et on est sur deux types de luxe mais c'est le Secteur du luxe, l'Industrie du Luxe, et d'autant plus tout ce qui est vins et spiritueux, c'est le rayonnement de la France à l'international. Nos appellations ce sont des appellations contrôlées : Saint-Emilion - même si j'ai la technique même si on a toute la technique et qu'on pourrait refaire avec des terrains de raisin en Californie, on pourrait refaire la même chose, en termes de techniques, mais ça ne pourrait pas s'appeler Grand Cru Saint-Émilion parce que c'est pas créé dans la ville de Saint-Emilion et ça c'est notre particularité, on ne s'en rend pas forcément compte mais c'est tellement quelque chose qui est important pour promouvoir le luxe à la française tout ce qui est vin et spiritueux et quand vous parlez de rareté, on regardait votre Instagram avec Jade et on voyait votre jardin. Moi j'ai adoré le mot jardin. Vous avez un jardin ou vous cultivez votre vin, mais c'est mignon mais finalement cette rareté, cette finesse, ce qui va faire la différence comme vous le disiez, on y adhère ou pas à la philosophie ou pas, c'est dans le secteur dans l'industrie du luxe. Ben, on n'a pas que des gens bling bling, on peut avoir des gens passionnés, des connaisseurs qui aiment se retrouver, qui apprécient et c'est ça qui est intéressant je trouve, et du monde entier d'ailleurs.



Laurent David CHATEAU EDMUS :


Encore une fois le luxe, ça peut être décrié, mais le luxe c'est quand même l'exception, c'est quand même un savoir-faire des matières et moi je vois les grandes maisons, enfin que ce soit les Hermès les LVMH qui ouvrent leurs ateliers de temps en temps. Donc, il y montre ce savoir-faire des gens qui, pendant des années, vont apprendre ce geste pour faire ce point. Les dentellières de chez Chanel, des grandes Maisons de couture, c'est des gens qui pendant des années, vont apprendre un geste pour le reproduire à la perfection.

J'ai des amis, leur fils fait des études là-dedans et actuellement, il apprend la technique pour coudre les plumes : les plumassiers.
C’est insensé, et avant d'y arriver, c'est des heures et des heures. Il y a des gens, au bout de 10 ans, Ils n'arrivent pas. Mais il y a les maisons qui mettent en avant aujourd'hui ces artisans.

On voit dans un sac Hermès le nom de l'artisan qui a signé ce qu’il a fait. Et je pense que le côté bling-bling, enfin les gens qui vont apprécier cette exception, ce savoir-faire, ils doivent aussi adhérer à la philosophie.

Jacquemus sa personnalité, elle est autant touchante qu’un Pharrell Williams qui va aspirer d'autres choses d'exception, de gens qui ont un goût exceptionnel et qui savent amener, synthétiser l'air du temps avec un produit et des matières. Et pour moi dans le vin, il y a une partie de création qui est liée à ces produits d'exception. Nous c'est pas dans le cuir, c’est pas des plumes, c'est pas des diamants mais c'est un terroir qui est juste unique, il est là depuis des millénaires et la vigne elle s’y plait, et ça on ne peut pas l’amener ailleurs, mais on a ça, et les terroirs de France, ils sont tellement différents entre le Nord et le Sud, l'Est et l'Ouest, chaud, froid, méditerranéens, dans les Alpes. Enfin, on peut faire du vin à différents endroits, humides pas humides, on a tous les cépages du monde et puis le savoir-faire. Les plus grandes universités, les plus grandes écoles d’œnologie, elles sont françaises. On fait du vin, du très bon vin dans le monde entier, c'est pas un problème, mais on vient se former en France.

Tous les œnologues que j'ai vu, qui font les grands vins ailleurs, ils sont passés en France, comme tous les grands cuisiniers, qui sont venus apprendre à couper des carottes et à faire des petits dés parfaits avant de faire de la créativité qu’ils ont aujourd’hui dans leur pays. Mais c’est en France qu’on se forme à ces choses-là, parce que c’est millénaire, parce qu’il y a une obsession, une passion pour le beau, pour ces choses la.


Sabine LUXURYTAIL :


Bon, déjà le luxe, ça vient de Versailles. Versailles, on n’en a parlé la semaine dernière avec la visite du roi d’Angleterre, où on voit tout ce savoir-faire, alors ça a fait rire certaines personnes. Moi, je trouve que c'est enfin c'est incroyable de pouvoir recevoir des rois encore en France dans le château du roi le plus connu du monde. Mais pour faire le lien avec notre sujet du podcast et le web 3, on parle depuis tout à l'heure de la transmission du savoir-faire et qui pour moi est primordial mais finalement ces jeunes que vous accueillez actuellement, parce que c'est pendant les vendanges, comment vous leur expliquer votre démarche liée avec le web 3 ? En fait, c'est quoi cette transition de la transmission du savoir-faire jusqu'à aujourd'hui cette nouveauté, on voit le logo de la Wine Tech, on en parlera tout à l'heure. Mais par rapport à la production, vous intégrez le web 3. Alors je dis le mot web3. Voilà, l'idée, c'est un petit peu de faire ce lien avec cette première question.



Laurent David CHATEAU EDMUS :


En fait, c'est eux qui me l'ont appris. C'est eux qui viennent avec. Ma fille, les ados que j'ai autour de moi. Voilà, le numérique, c'est leur point d'entrée au monde.
On va pas se voiler la face, c’est pas des livres, c’est pas des magazines, c’est pas la télé, c’est peut-être le cinéma, c’est peut-être des séries, mais leur point d'entrée pour s'informer, pour s'ouvrir, pour connaître, pour comprendre, pour dialoguer, pour rencontrer, pour draguer, pour se créer des relations. C'est le numérique. Et donc, c'est le téléphone, c'est l'ordinateur c’est la tablette, et donc, c'est par là, c’est la fenêtre par laquelle il voit le monde. Moi, moi, j'ai eu la chance de par mes expériences précédentes de baigner dedans. J’ai lancé la iphone en France. Je suis un peu coupable.

Aussi de ça, je plaide coupable !
Mais ça a changé la vie des gens. Bien sûr, il y a des excès, bien sûr des mauvaises choses mais c'est comme tout, il faut savoir les doser, c'est comme le vin, c'est comme l'alcool, il faut savoir le doser pour trouver un équilibre. Mais c'est quand même quelque chose qui est juste extraordinaire. Enfin cette tablette, ce truc qui vous amène dans le monde entier en une seconde, qui vous trouve une réponse, qui vous relie à vos amis qui sont partis à ma famille.

Enfin moi j'adore quoi. Je suis en contact avec eux, avec ça et tout le temps. Donc eux, ils arrivent avec ces outils là que moi, j'appréhende pas de la même façon qu’eux bien sûr, parce que j'ai mon âge et mon expérience et quand j'en vois qui viennent me voir à la WineTech, il y a 2 ans et qui me disent : Ouais, nous voilà, on est spécialisé Web3/crypto et on veut se lancer dans le vin.
Alors Crypto ça j'ai entendu parler, Web3 pas du tout.

Et puis on voit une, deux, trois start-ups qui arrivent, des gens brillantissimes, qui ont 22/23 ans qui font des études ou pas, qui veulent entreprendre et qui ont ce sentiment qui peut se passer quelque chose, qui sont des passionnés de vin, il me disent « il y a un truc à faire dans le vin » et qui m'expliquent .Là je me dis attends, là il se passe un truc. Effectivement et il se passe vraiment un truc donc on a on a regroupé au sein de la WineTech tous ceux qui voulaient collaborer là-dessus, on a une quinzaine d'entreprises qui nous on rejoint. On leur a dit : mais qu'est-ce qu'on peut faire ensemble pour évangéliser, pour expliquer ces concepts qui sont ne pas forcément accessibles de façon intuitive à tout le monde.
Donc on a on a rédigé un livre blanc, on explique en 10 points comment ces technos peuvent avoir un impact sur ce monde du vin, cette filière du vin. Moi-même j'ai décidé de faire un test, de prouver. Parce que c’est bien beau d'en parler mais à un moment donnée il faut aussi démontrer, prouver. Et donc j’ai fait un test qui a qui a très très très très très très très très bien marché, d'ailleurs, on va plus loin maintenant avec ce qu'on est en train de réaliser.

Donc voilà, ce sont des rencontres, c'est de l'ouverture. C'est un pragmatisme.

Et puis moi je n’ai pas de barrière Quand on me dit le numérique et le vin ça n’a rien à faire ensemble. Mais non, ça a tout à faire ensemble. Absolument tout.
Il faut pas les opposer. Il faut le comprendre. Il faut le tester. Il faut se tromper, il faut essayer. Mais ces deux univers qui se rencontrent et qui ont beaucoup à partager, beaucoup à s'apporter l'un l'autre.

Sabine LUXURYTAIL :

Aussi pour revenir on a lu votre livre blanc et pour les personnes qui vont nous écouter, les sujets, les dix points :

On a la traçabilité, la contrefaçon, la transmission des royalties, tout ce qui est en lien avec la spéculation, recruter une nouvelle audience parce que le Web3 c’est une nouvelle l'audience. Les nouveaux canaux de distribution, la communication avec les clients, créer une nouvelle expérience, créer des collections, ça vous allez nous parler, et tout ce qui est RSE, tout ce qui est liée à l'environnement.

Alors quand on a ces points, ça nous paraît tellement cohérent, ça nous paraît tellement vrai, on a juste rajouté le mot Web3, et pour moi, c'est grâce à ces nouvelles technologies, à ces start-ups que vous avez évoqué, qu'on va pouvoir justement améliorer cette expérience, peut-être en parlant un petit peu, depuis les tous les podcasts qu'on a fait, on parle d’acculturation et de vocabulaire. En fait avec Jade, qui est ma collaboratrice, c'est un prénom que vous devez apprécier apparemment, en lisant le livre blanc, mais c'était tellement clair et en effet ça crée du sens, ça fait sens, quand on voit ce que tout ce qui est blockchain, ça peut entraîner par rapport à la contrefaçon à voir l'origine, d’où va venir notre vin, de créer des collections, des clubs d'appartenance.

Mais là, je mélange toutes mes questions,
Mais est-ce que vous pouvez finalement nous raconter le début, quand en 2021…C'est en 2021 que vous avez fait une collection de NFT avec l'artiste tatoueur ?

Laurent David CHATEAU EDMUS :


On est une toute petite exploitation viticole, 1 hectare 68, c'est tout petit c'est un jardin, mais on fait déjà quand même trois cuvées à cet endroit-là. C’est donc assez atypique. Et dans les cuvées que l’ont fait, on en fait une : on a pris un de nos deux cépages : on a Cabernet franc et Merlot. C’est nos deux cépages, les cépages, c'est les raisins, donc des raisins différents, et on a pris le cabernet franc qui est plus aromatique, le plus compliqué, le plus caractériel, mais quand on sait travailler avec lui, ça peut donner des choses extraordinaires et on a décidé de faire un 100% Cabernet franc.
Et ça, déjà, à Saint-émilion, où on se trouve, ça se fait quasiment pas ou très, très peu. Et donc déjà, on était sur quelque chose qui était assez particulier, qui avait un caractère marqué. Et on est allé un peu plus loin. C’est-à-dire c’est un vin qu'on a fait naturel, sans de la chimie du pétrole.


C’est un vin qu'on laisse s'élaborer gentiment et on le met dans une cuve qui est en forme d'œuf parce que ça protège de l'oxygène, ça le referme. Ça le maquille pas, ça ne lui apporte pas du bois, du boisé. On reste vraiment sur l’éclat du fruit, le côté cristallin, de ce vin, et surtout on a mis aucun sulfite.

Les sulfites, c'est un peu le conservateur du vin, ce qui fait qu’un vin ne s’oxyde pas et qui peut rester. Donc, on a fait un vin naturel qui a été apprécié par la critique. On a eu des très, très bons retours et on s'est dit : voilà, nous, on est un petit domaine. Il faut qu'on se fasse connaître, parce que notre travail et qu'on fait tous ses efforts, si personne ne le sait, ça sert à rien.

Donc on s'est dit on va créer des doubles bouteilles, des Magnum. Donc c'est déjà des plus gros contenants. C'est un très très bel objet, c'est un bel objet.
Enfin c'est un objet physiquement qui est assez un imposant. il y a une certaine élégance. Enfin voilà, c'est quelque chose de plutôt jolie. Et donc voilà, on avait déjà ce contenant, on avait le raisin, on avait le contenant

Dimitri HK

Et puis est venu la rencontre avec ce crypto tatoueur-crypto artiste tatoueur. Donc qui s'appelle Dimitri HK, qui est une star du tatouage, c'est quelqu'un, il faut deux ans d'attente pour qu'il puisse vous tatouer et qui en fait qui était un de nos clients, il avait acheté notre vin. Il se trouve qu'on était quasiment voisin et puis on s'est rencontré parce que moi j'aime bien discuter avec mes clients. J'aime bien savoir ce qu'ils pensent.

Voilà et puis on est on est devenu amis et on est totalement différent ! Moi j'ai aucun tatouage. Lui est tatoué de partout, et on s'entend très très bien.
Je lui ai dit : mais est-ce que ça t'amuserait de faire des étiquettes de vin Dimitri ? Il tatoue des bras, il tatoue des jambes, il tatoue des dos, - il fait des grandes pièces - mais il aime bien, comme tous les artistes, ils aiment bien tester aussi d'autres domaines. Donc c'est aussi un peintre qui fait des tableaux. Il fait des œuvres assez intéressantes, grandioses et une étiquette de vin, ça il n'avait jamais fait. Donc ça l'amusait, déjà le principe de l'étiquette de vin.
Et il me dit : écoute, je pense à un truc. J'ai un artiste que j'adore qui s'appelle Alphonse Mucha qui a fait, dans les années folles, à la belle époque, qui a fait les étiquettes de Ruinart.
Donc des grands champagnes, avec ce côté art-déco. Donc, c'est un cadre avec des petites volutes, avec un personnage souvent féminin. Et voilà. Donc, Mucha a été fortement connu. Il a fait les affiches de Sarah Bernard, etc.
Et il me dit « j'aimerais partir d'alphonse Mucha, mais l'amener en 2022 -parce qu’on est en 2022 - et dans mon univers qui est plutôt punk, tattoo etc..
Je lui dis : écoute, vas y, une carte blanche ! Enfin « carte blanche », laisse moi quand même vérifiez avant qu'on imprime les étiquettes, que on est d'accord. Parfois les artistes peuvent partir très très très loin.
Et donc, il avait cette contrainte qui était la forme de la bouteille, la hauteur de l'étiquette. Donc, déjà, il est là. Il a beaucoup débordé parce qu'elle est très grande, cette étiquette.
Il a créé ces 10 étiquettes, toutes différentes dans un même cadre. Et comme il dessine sur ipad, il avait à la base le fichier numérique, qui allait devenir le NFT. Voilà, on n'a pas eu à scanner quelque chose qu’il aurait dessiné ailleurs. C'était le point de départ. Il a créé les NFT puisqu'il avait déjà lancé des collections de NFT. Il a crée les NFT dans la foulée.
Donc, c'est une rencontre qui se fait. Et puis après se pose la question ? Mais ça, comment ? Comment on va l'expliquer? Où est-ce qu'on va ? À qui on va le vendre ? Et Comment on va le vendre ? Dans la WineTech il y a toutes ces entreprises dont je vous parlais, qui innovent et une notamment qui s'appelle iDealwine, qui est fondée par trois entrepreneurs qui sont remarquables et qui aiment bien justement tester ces nouvelles choses.
Et quand je leur ai parlé du projet, ils m’ont dit : ça c’est tout à fait pour nous. On peut t'aider à trouver, à la mettre sur le marché et en faire parler;
IdealWine en fait, ils vendent du vin aux enchères. Donc c'est un particulier qui a des vieilles bouteilles, qui ne boit plus et plutôt que de « je sais pas quoi faire », il les met sur ce site là où les amateurs de ces grands vins viennent les acheter et aujourd'hui ça fait une entreprise de plus de 30 personnes qui est leader européen de ce genre de choses. Il (IealWine) touche vraiment les amateurs de vin. Et donc ils me disent :

« Voilà mais par contre Laurent, il faut la mettre aux enchères à 1 euro »

Moi je dis : attends, ça vaut pas un euro. Vu le travail qu'on a fait sur le vin, sur l'étiquette. Enfin ça vaut largement plus »

Il me dit : « oui oui mais c'est comme que ça marche. C'est comme ça qu’on peut arriver à intéresser du monde »
Et donc je leur ai fait conscience. On a lancé les enchères à 1 euro pour les 10 bouteilles, je n'étais pas fier.
Et si ça part à deux euros … tout ce travail pour 2 euros … ,
Mais en fait ça a énormément plu où la première journée, la première bouteille valait déjà plus de 1000 € et puis neuf jours après la clôture, la première bouteille, s'est du plus de 5000 € et ce qui fait que château Edmus est rentré dans le top 10 des grands vins de Bordeaux les plus valorisés l'an dernier, donc ce qui était totalement miraculeux, enfin surprenant.

C'est donc la combinaison d'un artiste avec son âme et sa création et son point de vue avec un vin et c'est tout ça. C'est ensuite une entreprise, une start-up qui nous aide et puis la chance ! On va pas se voiler la face. On a fait ça au mois d'avril. Je pense qu'on l’aurait fait au mois de septembre, alors que STX et les autre marchés était en bear, cela n’aurait pas eu le même impact.

Donc, voilà l'histoire. Voilà toute l'histoire.

Sabine LUXURYTAIL :

Si je comprends bien, on a eu dit 10 Magnum, 10 étiquettes réalisées par un Crypto tatoueur. 10 étiquettes qui ont été transformés en 10 NFT. On a 10 clients. On a eu une société IdealWine qui vous a proposé de les vendre aux enchères à 1euro prix de départ. Vous les avez entendus et vous n'avez pas récupéré dix euros. Mais sur une moyenne de 5000 euros la bouteille.

Laurent David CHATEAU EDMUS :

Le prix moyen, c'est de 2 260€.

Sabine LUXURYTAIL :

Avec un pic à 5000 premières

Laurent David CHATEAU EDMUS :

La Première qui est la numero1, qui est numérotée N°1, qui est signée et numéroté,…Donc c'est la première qui a plus de valeur pour les collectionneurs, parce que je pense qu'on a touché un public de collectionneurs, c’est celle-là qui s'est vendue au prix de 5000 € . Mais le prix moyen est à 2260 €.

Sabine LUXURYTAIL :

Et finalement, ces dix clients, ça leur a permis d'avoir, au-delà du NFT, ça leur a permis de voir quoi sur l'étiquette ?



Laurent David CHATEAU EDMUS :


Alors ils ont le NFT qui est donc le titre de propriété, c'est le jumeau numérique de la bouteille. La bouteille. on leur offre un un contrat de stockage de cinq années dans les caves d'idéalWine où la bouteille, elle est allongée, elle est dans le noir à 12 degrés avec une hygrométrie surveillée. Et donc la bouteille, elle est dans les parfaites conditions d'évolution du vin, elle est protégée. Ces personnes qui les possèdent peuvent à n'importe quel moment demander à recevoir la bouteille et la boire, ce n'est pas de souci.

D'ailleurs sur les 10, il y en a trois qui ont demandé à les recevoir. Il y en a 3 qui brûlé/burné, comme on dit dans le Web3, qui ont brûlé le NFT.
Donc voilà, on est allé un petit peu plus loin, c'est à dire que on a souhaité, pour chacune de ces œuvres, qui était uniquement sur la bouteille, d’en faire un tire à part numéroté, signé, pour que les possesseurs du NFT aient aussi une preuve physique de l'oeuvre. Non pas du vin, donc Dimitri a fait 10 tires à part, une pour chacune des étiquettes, ils ont un format A3 , imprimé et numéroté.

Sabine LUXURYTAIL :

Est-ce qu'au niveau de ces bouteilles, on a la provenance ? On a des informations, justement on parlait de la spéculation, de la revente, questions orientée : est-ce que vous pouvez peut-être nous en dire plus, après on fera le lien.



Laurent David CHATEAU EDMUS :


Alors moi, je n'ai pas accès aux informations parce que RGPD oblige. Je n'ai pas accès aux noms et aux détails de ces personnes. Je sais que la grande majorité était en France, petite majorité à l'étranger. D'après IdealWine quasiment la moitié était déjà des clients d’IdealWine et l'autre moitié, a priori, des nouveaux clients. Donc, on peut se dire tiens, on a bien sûr touché un public d'amateurs de vin, et de collectionneurs de vins, et peut-être aussi d'autres personnes qui arrivent de l'univers plutôt Web3,

C’était une première ! On était les premier à faire ça, donc est-ce qu'il y a eu des reventes ? Aujourd'hui j'ai pas l’information. On l'a fait un peu comme vous l'avez compris à l'arrache, en mode projet, en mode start-up. On n'est pas sur une blockchain ouverte, on était sur une blockchain privée qui va s’ouvrir plus tard. Mais voilà ce que je peux vous en dire aujourd'hui. Et la dernière chose que je dirais là-dessus, quand nous avons fait ça l'an dernier, on était quasiment les premiers à faire ça au monde en France, et un an après c'est quasiment toutes les semaines maintenant que vous avez un drop de NFT et de vins.

Sabine LUXURYTAIL :


Et justement pour faire le lien, on regardait les drops, avec vos bouteilles, avec la manière dont vous les commercialisez. On a vu que vous aviez des QR codes, que on était assez inclusif avec du braille, avec quelque chose de sonore. On va avoir une règlementation qui va être de plus en plus importantes au niveau du vin.
Est-ce que vous pouvez nous dire comment le Web3, comment vous utilisez, vous intégrez les technologies du Web 3 sur vos étiquettes de vin ?

Laurent David CHATEAU EDMUS :


Alors, on est à la veille d'un changement majeur pour un château Edmus puisque on va passer en mode d'allocation, c'est à dire que aujourd'hui, on n’a plus assez de bouteilles pour tous nos clients, pour satisfaire la demande. Donc, on va être obligé de sélectionner les gens à qui on vend et on crée donc un club, un club d'allocataires. On est les premiers à faire ça. On veut utiliser la technologie des NFT .
Pourquoi faire ça ? Parce que ça nous semble un moyen juste et assez égal et transparent de pouvoir créer ces allocations. On propose d'abord à nos clients historiques.

Sabine LUXURYTAIL :

Excusez moi de vous interrompre, peut-être pour des personnes qui ne sont pas issus de l'univers des vins, peut-être que vous pouvez expliquer ce qu’est une allocation ?

Laurent David CHATEAU EDMUS :


Une allocation c’est quand un produit n'est pas disponible en quantité indéfinie. Comment se procurer ce produit là ? Comment faire partie de ceux qui vont pouvoir y avoir accès ?
Donc c'est le cas du vin, qui est, d'une année sur l'autre, produit dans des quantités différentes en fonction de la nature et puis la surface de production, elle est ce qu'elle est.
Donc certains vins qui sont très recherchés, il y a beaucoup de monde qui veut les avoir et pour avoir ce droit d'accès, qu'on appelle un droit d'allocation, souvent il faut montrer pâtes blanches, il faut se faire connaître pour avoir le simple droit d'acheter ces produits là. Voilà, il faut rentrer dans ces listes d'allocataires.

Mais c'est ce qu'on retrouve dans d'autres univers. Enfin, je pense qu'aujourd'hui acheter un sac Birkin chez Hermès, vous allez être sur une liste d'attentes et il y a des personnes qui sont déjà devant vous et qui seront servis avant vous, tout simplement,

C'est un peu le principe dans le monde du vin, dans ce monde là en tout cas des vins rares, des vins recherchés, où certaines personnes ont ce droit d'acquérir des bouteilles et les champions de ça, ce sont les Bourguignons qui ont des toutes petites productions et dont les vins s’arrachent dans le monde entier. Tout le monde voudrait avoir cette chance de pouvoir acheter, donc peu de personnes l’ont et donc pour être allocataire de ces domaines là, il faut souvent se faire connaître, attendre, patienter pendant des années dans la liste d'attente remontées. Puis un jour, on vous propose de pouvoir acquérir ces bouteilles là.

Sabine LUXURYTAIL :


En fait, je vous pose cette question parce qu'on est vraiment pour moi, en stratégie de de pénurie. Mais dans l'idée de chez Rolex ou Hermès, que vous citiez tout à l'heure, c'est une stratégie orchestrée où on aura cette liste d'allocataires qui veut son sac tandis que vous, c'est pas orchestré. C'est que vous n'avez pas le choix.

Laurent David CHATEAU EDMUS :


Je n'ai pas le choix. On a les contraintes que l’on a, voilà notre parcelle fait 1hectare 68.


Et voilà, et la parcelle de l’autre côté, c'est pas la même. Et donc ce qu’on produit la, qui peut varier de 450 bouteilles à zéro même. D'ailleurs, notre mémoire, je crois que le plus petit qu'on ait fait 450 jusqu'à maximum 5, 6, 7000. En moyenne, on est à 5000 bouteilles par an. Ben voilà 5000 bouteilles par an point barre. Et quand j'ai 5500 clients, comment je fais ? A qui je décide de vendre ou de pas vendre ? C'est compliqué ce genre de décision, parce que ça crée des frustrations, parce que ça crée du mécontentement, on s'est dit ben voilà, on arrive sur un millésime.

Nous on vend que du vin qui a un minimum 6 ans de cave, c'est à dire que c'est pas le vin de l'année que l’on vend. C’est du vin qui a vieilli gentiment dans nos caves, dans les bonnes conditions. Donc là on va lancer le millésime 2017, année de gel, Boom ! Alors déjà vous perdez une partie de votre production et on se retrouve qu'avec 2 574 bouteilles et j'en ai pas une de plus. Je peux pas l'inventer, donc quand on vend en moyenne 5 000 bouteilles par an mais là, j'en ai que quasiment pour la moitié de mes clients.


Donc voilà, ce qu'on a fait, on a proposé à nos anciens clients, on leur a dit, il y a déjà quelques semaines :




Voilà ce qui se passe cette année : on préfère vous le dire tout de suite. Donc déjà on a fermé la boutique en ligne depuis le 1er janvier, plus personne peut acheter nos vins, ça crée du mécontentement mais c'est comme ça. Et voilà, on les a informés en leur disant. Voilà, vous nous suivez depuis des années, vous nous êtes fidèles, on vous propose en avant-première, peut-être de rejoindre ce club.
C'est normal de récompenser la fidélité des gens qu'on connaît, qui sont là, ça me choque pas. Ce qu'on essaie de faire, par contre avoir c’est d’avoir un process de sélection qui soit transparent et donc on a créé un petit questionnaire en ligne, un type form, avec 7 questions et on demande aux gens ce que le vin évoque pour eux.

Est-ce qu'on est en adéquation ? Est ce qu'on partage les mêmes valeurs? Nous, on fait tout pour faire des vins sans chimie , des vins naturels, pures. On est certifié bio biodynamie. Et donc moi, je pose la question :
Est-ce que pour vous, c'est important? Vraiment important ou très important?
Et je vous laisse deviner qui sont les gens qu'on va sélectionner.
Je respecte tout à fait quelqu’un qui me dit : Non moi ça m’est égal, ce n’est pas un jugement de valeur. Mais c'est pas nos valeurs, c'est tout.

Je préfère aujourd'hui que mes vins aillent entre les mains des personnes qui ont partagé ces mêmes valeurs plutôt qu’au mauvais endroit. Donc ça, c'est légitime. Et donc, on a un process de sélection qui est transparent. Il y a aussi un ordre d'arrivée. Premier arrivé, premier servi. C'est normal. Et puis voilà, il y a cette adéquation avec la philosophie, avec notre travail, qui me semble importante.

Et ça c'est la première chose
Pour la deuxième chose, quand vous êtes allocataires, quand vous aurez donc cette carte d'allocataire, puisque vous créez des cartes d'allocataire, des carte de membre de club qui correspond à un nombre de bouteilles : est-ce que vous voulez 6 bouteilles 12 bouteilles ou 24 bouteilles ? 24 bouteilles on pose que 20 cartes. On peut pas proposer à toute le monde.



Ces gens qui vont devenir membre du club, ils ont ce droit qu’il leur est acquis et demain, si eux décident de le revendre, c’est leur choix ; C’est pas moi qui veut dire : toi, tu es allocataire, toi, tu n’es plus un allocataire.
C'est eux qui pourront revendre ce droit d'allocation. D'ailleurs, nous on ne leur vend pas, il est inclus dans l'achat des bouteilles.
On n'est pas là non plus pour créer de la spéculation et de l'inflation. On est dans des périodes assez dures, nos vins calent assez chers comme ça, on essaie d'avoir un équilibre de gestion d'entreprise.
Donc une bouteille de 2016 va aller 49 euros, la bouteille de 2017. Elle restera au même prix.
On parle pas d'augmentation. C'est pas parce qu'il y a un NFT attaché à bouteille . Donc c'est à nous de d'équilibrer nos comptes, de faire attention à nos dépenses de l'autre côté, mais on crée pas d'inflation et les gens qui vont donc prendre une carte six bouteilles, qu’on a appelé « Magnum ». Magnum 6 bouteilles, cette carte là, elle est pas il y a pas un surcoùt elle est pas payante. Elle est inclus dans le prix des 6 bouteilles. Vous achetez 6 bouteilles de la carte Magnum.


Sabine LUXURYTAIL :


Mais juste pour faire le lien, parce que vous avez parlé des NFT, et c'est notre sujet
En fait, chaque bouteille va être associée à un NFT. Et est-ce que les membres l'achètent en monnaie Fiat, l'achètent en crypto-monnaie ? Qu’est-ce que ça leur rapporte de faire partie de ce club ? Est-ce qu'ils ont des accès spécifiques, des Tokens détenus, des surprises? Est-ce qu’il y a des niveaux? Comment ça se passe ?

Laurent David CHATEAU EDMUS :


Il y a 3 niveaux de cartes :




6 bouteilles Magnum, 12 bouteilles Jéroboam, 24 bouteilles : Balthazar.
C’est des noms de formes de bouteille, on n’est pas aller chercher bien loin. On trouvait que c'était un clin d'œil aussi intéressant. Donc déjà, quand, vous achetez une carte « Magnum 6 bouteilles », vous avez les 6 NFT des 6 bouteilles, mais vous avez aussi une carte qui est un NFT. La carte est un NFT donc il y a deux types NFT : Il y a le NFT de la carte de membres et le NFT des bouteilles. Chaque personne peut décider à un moment donné de « j’ai 6 bouteilles, je veux en revendre 3 parce que comme ça, ça me permet de me payer ma consommation.
Encore une fois ces bouteilles, elles ne sont disponibles que pour les membres du Club, elles sont pas disponibles ailleurs. Donc quelqu'un peut décider de les revendre pour se payer sa consommation. Moi ça me ça me choque pas.

Quand on achète 6 bouteilles, on a 5% réduction par rapport au prix public, quand on achète 12 bouteilles, c'est 10 %, quand on achète 24 bouteilles, c’est 15% de réduction donc il y a un avantage prix déjà à être membre. Première chose.

Deuxième chose, On offre une année de stockage, Aujourd'hui, c'est compliqué de stocker du vin. C'est un colis fragile, c'est un produit vivant le vin, et tout le monde n'a pas une cave réfrigérée, et ceux qui habitent dans les villes, dans des petites appartements, c'est pas possible. Donc nous on offre une première année de stockage. Puis après les gens soient, ils pourront décider de le prolonger, de payer un abonnement, ce sera une dizaine d'euros pour 6 bouteilles pour pouvoir continuer à faire stocker les bouteilles.

on a créé un ensemble d'expériences, parce que pour nous, ces clients là, c'est notre communauté. C'est des gens avec qui on veut être proche. On veut parler, on veut échanger. On doit avoir leur opinion. Et la première chose qu'on fait, c'est qu'on leur donne un droit de vote. Chacun porteur de cartes, on a créé une DAO et chaque membre a un droit de vote égale : c’est parce qu'on a 24 bouteilles qu'on a un droit de vote différent, et on va les interroger, en fait, sur des sujets qui sont importants pour la vie du domaine. On veut avoir leur avis. Le premier sujet qu'on travaille : on est en train de refaire les étiquettes. Et donc, on va leur proposer deux étiquettes différentes et on va les laisser voter sur qu'elle sera étiquette du futur grand cru.

Donc ça c'est structurant. L'étiquette pour un vin c'est quand même la partie visible de ce liquide et donc ça doit parler de vos valeurs, de ce que vous faites, de votre intention.
Donc voilà, on travaille à d'autres cuvées aussi et on va les interroger sur ces cuvés là. On veut vraiment qu'ils puissent faire partie de cette vie de domaine et qui nous apportent leur opinion, leur expertise, ça c'est la première chose.

Ensuite suivant le niveau de cartes, on a créé des expériences un petit peu différentes Pour les plus hauts niveaux de cartes, on est ici à Saint-Émilion, dans une bâtisse en pierre magnifique au milieu des vignes, on a une suite qui fait 80 mètres carrés qui donne sur le chai à baril d'un côté et sur les vignes et de l'autre avec une jolie cheminée, une baignoire enfin c'est magnifique.
Voilà on peut pas accueillir tout le monde mais les porteurs de cartes de gamme, ils auront droit de réserver une nuit et venir dormir une nuit au domaine, c'est payant, c'est en plus, mais c'est pas un domaine qui est public, c'est pas ouvert à tout le monde. C'est un domaine petit, privé, mais voilà eux, ils auront cet accès là. On crée chaque année, on a un repas parisien, fait par un Chef autour d'une thématique de nos vins, ils pourront venir participer à ce domaine, à cette expérience unique où on ressort des vieux millésimes, on fait goûter des prototypes de vins sur lesquels on travaille. Voilà donc c'est un lieu de rencontre physique, gastronomique, un dîner unique.

On a aussi la possibilité de les recevoir une fois par an au domaine.
C’est pas des portes ouvertes parce que on ne peut pas ouvrir les portes à tout le monde, mais on créé une journée par an, où on va les recevoir ici, allez aller dans les vignes et leur expliquer notre travail, leur faire goûter peut-être les choses en préparation, déjeuner ensemble. Donc faire une journée portes ouvertes privée en fait, pour nos membres.

Il y a comme ça dizaine je vais pas tout révéler, une dizaine de petites expériences où on mélange en fait, la communauté. On crée un groupe Whatsapp, un Whatsapp fermé, où ils sont en direct avec moi. Il m'arrive de faire des Lives. Hier, j'étais au beau milieu des vignes, en train de faire les vendanges. En principe, je prends mon téléphone et je lance un appel de groupe et je montre le travail. Je montre où on en est. On les amène dans les vignes avec nous.



Sabine LUXURYTAIL :


Une question justement : vous avez répondu parce que là, il y a Louis Vuitton qui se lance sur Discord justement pour parler à sa communauté et ma question c’est où est-ce que vous leur parlez ? Donc on n'est pas sur Discord, vous avez crée un groupe WhatsApp?

Laurent David CHATEAU EDMUS :


On va voir en fait le public qui va rentrer dans ce club. Mais je pense qu'on va être entre deux communautés : les amateurs de Vin d’un côté, les amateurs Crypto/Web 3 de l'autre. Donc c'est quoi le meilleur endroit pour pouvoir dialoguer ? Est-ce qu'il faut aller sur Discord où est-ce qu'il faut être sur WhatsApp ? Pour l'instant, on s'est dit : on va partir sur WhatsApp qui offre des groupes privés choses qu'on n'a pas sur le Discord,

Donc voilà, on n'ira pas sur Discord, à moins que les membres nous disent : attendez nous on veut discord ou rien. Mais je pense pas.


Sabine LUXURYTAIL :


Mais du coup par rapport à la communauté, donc je comprends que ce sont les holders de NFT qui font partie du club Edmus.
Mais comment vous faites pour développer votre communauté ? Si moi par exemple, je suis pas détenteur d'un NFT mais que je m'intéresse, j'ai vraiment envie de m'impliquer parce que c'est un vin qui m'intéresse, j'aime bien la philosophie, j'aime bien l'histoire. Comment je fais pour pouvoir participer à cette communauté comment vous faites, vous, pour développer cette communauté ?

Laurent David CHATEAU EDMUS :


Alors on est plutôt sur des réseaux sociaux classiques qui sont Instagram, mais beaucoup aussi LinkedIn, qui est pas WEB3 du tout, mais qui a l'avantage d'être pas anonyme. Et donc, Il y'a plutôt de la bienveillance, parce que les gens y sont connus, identifiés, et identifiables. Ils font attention à ce qu'ils disent. Et donc, moi, j'aime bien cette bienveillance. Et donc, Linkedin, c'est un réseau qui est important pour nous parce qu'on a quasiment 9000 followers. Voilà une petite communauté pour notre taille. Mais voilà. Après, on peut pas être sur tous les réseaux, ça demande tellement de temps les réseaux sociaux que à un moment donné il faut choisir. Donc, par exemple, on n'est pas sur Twitter.
Est-ce qu’il faut aller sur twitter ?

Sabine LUXURYTAIL :


C’est notre question du moment aussi..



Quels sont les projets futurs que vous avez en lien avec le web 3 ? Vous allez faire des partenariats? Je trouve que les maisons du groupe LVMH, la partie tout ce qui est vin et spiritueux. Bah je n’ai pas entendu parler d'initiative un peu comme les vôtres. On va bientôt interviewer les fondateurs de interCellar.
Comment vous voyez l'avenir du vin et du Web3 et en particulier de Château Edmus ?

Laurent David CHATEAU EDMUS :


Alors les grandes maisons s'y intéressent. Vous allez voir des projets qui vont sortir un peu dans tous les sens. LVMH a une structure centrale et puis après chaque Maison a aussi son - je parle un petit peu d'eux parce qu'on les connaît ; ils font partie de la Wine Tech, c'est des gens c'est des gens remarquables LVMH. Donc voilà après chaque Maison à son indépendance sa propre histoire.

Mais il y a des choses qui vont sortir, c'est évident.

Comme je vous disais, il y a un an on était les premiers à faire un drop dans le monde du vin, personne ne comprenait ce que c'était, et là c'est un par semaine. Donc il y a quand même l'accélération qui est forte. Je pense qu’on est encore en face de test, d'apprentissage, c'est pas des déploiements à grande échelle. Nous c’est un changement radical, puisqu'on bascule totalement dans cet univers là, nos vins ne disponibles autrement. Donc nous c'est assez drastique, mais on n'a pas peur et d'autres y vont plutôt en phase de test.

La semaine dernière, le Château Smith Haut-Lafitte, où était reçu le roi d'Angleterre, a fait un drop d’une collection de 90 Magnum qui s'est vendu en 15 secondes. Je crois donc vous voyez ces grands domaines très prestigieux, ce sont des locomotives pour notre secteur. Bah ça y est, il teste.
Ils vont très vite, ils apprennent. Et puis, derrière ça va se généraliser.

le Château Smith Haut-Lafitte


Comme je vous l’ai expliqué, il y a dix bonnes raisons pour que le vins et le Web3 se rencontrent.
Donc, après le secteur du luxe, après le secteur de la mode, c'est le secteur du vin pour lequel s’est totalement adapté.

Voilà donc pour Edmus, c'est la première étape. C'est le lancement de ce club, qui est le concept de Club allocataires. Il faut l'expliquer. On a on a passé une heure ensemble. J'espère que j'ai été clair.
Mais c'est pas intuitif pour tout le monde. Donc, il faut pouvoir prendre le temps de l'expliquer, de trouver son public.

Nous, on a plein de projets, notamment au niveau des vins. On ne s'interdit absolument rien, notamment des collaborations avec d'autres, d'autres vignerons.
Je vous le dis comme ça. Mais par exemple, on déteste jeter, vous l’avez compris.
On fait attention à l'environnement et nos vieilles barriques qui ne sont plus utilisables pour nos vins, elles peuvent avoir une vie, notamment pour faire vieillir des whisky. Voilà, on a un partenariat avec une distillerie irlandaise familiale qui est incroyable et qui est actuellement a fait vieillir des whisky dans des futs d’Edmus . Donc ça va peut-être donner des NFT ! Voilà mais bon, j'ai rien dit !

Sabine LUXURYTAIL :


Merci beaucoup Laurent, est-ce que vous avez un mot de la fin ?

Laurent David CHATEAU EDMUS :


J'adore j'adore ce que vous faites, j'adore votre podcast. Je trouve que c'était audacieux de dire « Luxe Web 3, on va vous expliquer ».
Moi, je les ai tous écouté bien évidemment, j'adore ce que vous faites.

J'ai découvert en détail ce que faisait Lacoste. Voilà, moi j'ai pas 36 tenues et le polo noir, j'en ai plein, qui deviennent gris à la fin, mais c'est pas grave et j'adore ce que fait cette marque, comment elle s'est réinventée et je connaissais pas leur travail sur le Web 3 mais c'est juste stratosphérique et voilà des marques qui ont complètement embrassé ça et qui vont prendre une avance que les autres ne soupçonnent pas. A un moment ils vont se retourner et se dire « mais qu’est-ce qui se passe ?
Et donc je pense que avoir des gens comme vous, qui expliquent, qui vont permettre de vulgariser, dans le bon sens du terme, ce qui se passe, notamment dans le vin notamment dans le textile, dans le luxe, ça va contribuer à la diffusion de ces technologies et je dirai « Longue vie à votre podcast ».

Sabine LUXURYTAIL :

Oh merci beaucoup. Merci beaucoup.

🎙️Ce podcast a été enregistré le mercredi 27 septembre 2027🗓️
🔗Lien vers InterCellar

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